Comment chasser les pensées négatives ?

Les sentiments négatifs impactent sur nos relations sociales, parce que nos proches découvrent, à un moment ou un autre, l’aveu que les yeux en font. Par ailleurs, à partir du moment, un esprit hanté par le pessimisme, les remords ou un objectif irréaliste, il y a peu de chances qu’il ait une once de lucidité. Une situation contre-productive, en tout état de cause. Qui n’a jamais ressenti un immense soulagement une fois libéré des pensées négatives ? Ces lignes tâchent d’expliquer comment nous débarrasser de nos tracas mentaux.

Comprendre le négativisme pour mieux le vaincre

L’émotion influe de temps à autre la pensée d’une personne. Soulignons néanmoins que la colère, l’aversion ou la peur sont généralement passagères. Il est donc improbable qu’elles créent un sentiment négatif continu, comme la haine, la phobie, etc. En revanche, le négativisme gagne du terrain dans la tête quand celle-ci se met à réveiller un ou des souvenirs désagréables. En l’occurrence, il peut s’agir d’un traumatisme dû à une maltraitance pendant l’enfance, à une rupture amoureuse, à un puisant échec, etc. Que les choses soient claires : il est totalement erroné d’affirmer que le négativisme n’a rien à voir avec la force psychologique d’une personne. La capacité d’un individu à encaisser les coups durs de la vie dépend, en partie certes, de sa personnalité même. Par exemple, à cause de la peur lancinante de l’échec, des chefs d’entreprise sombrent dans la dépression ou se suicident quand sonne le glas du dépôt de bilan.

Alors, la seconde partie de cette rubrique ne prétend pas proposer une formule magique pour vaincre une bonne fois pour toutes les pensées négatives. Ce qui serait absurde parce qu’impossible. Les lignes suivantes prodiguent en revanche des conseils simples pour se relever après avoir trébuché.

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La force mentale et les relations sociales

Rappelons d’emblée que la manière dont une personne apprécie les circonstances extérieures devient, au fil du temps, une habitude. Une habitude solidement ancrée dans son for intérieur, qui plus est. L’autosuggestion, la prise de conscience ou la méditation permettent de vaincre les appréciations négatives habituelles. A condition toutefois que ce soit pratiqué en dehors de toute période agitée, et dans la durée. En dehors de contexte pesant, pour s’assurer qu’on dispose de la force mentale nécessaire pour voir la vie du bon côté. Dans la durée, parce que nos appréciations ont imprégné notre nature avec le temps ; en d’autres mots, on ne les change pas par un simple coup de baguette magique.

Par ailleurs, il faut toujours bien entretenir les relations sociales. Ce qui implique, en particulier, une acceptation de l’autre dans ses convictions, sa personnalité, etc. Après, personne ne peut voir le bon côté des choses si elle joue les loups solitaires. Contrairement aux idées reçues d’ailleurs, les disputes, même les plus virulentes, sont nécessaire dans toutes les relations (amoureuses, amicales, familiales, etc.) En effet, de deux choses l’une, le clash est préférable à un malentendu dans la mesure où ce dernier ne permet pas de connaître ce qui se trame dans la tête des autres, une bombe à retardement pour ainsi dire. Puis, la dispute part d’une colère qui devait être exprimée, ce qui justement permet de repartir sur de meilleures bases.